Grenoble s’appuie sur une économie locale dynamique, un tissu universitaire reconnu (en 2017, la capitale des Alpes s’est classée 2e au palmarès des villes où il fait bon étudier) et une localisation exceptionnelle (au pied des Alpes). Investir dans l’immobilier à Grenoble est donc intéressant compte tenu notamment de ces éléments, mais aussi grâce à des taux d’intérêts toujours très faibles.
Le volume de transaction est relativement stable, même si les prix tendent à diminuer dans les quartiers moins recherchés où le nombre de biens à la vente est important. A l’inverse, on observe un niveau de prix élevé sur les quartiers sollicités. Si le prix de vente déterminé correspond au prix du marché, le délai de vente est très rapide.
On note donc de fortes disparités entre quartiers grenoblois, avec des prix au plus haut dans le centre historique et dans le quartier de l’Île Verte, et bien plus accessibles dans le sud de la ville. Les quartiers Championnet, des antiquaires ou encore l’hyper centre-ville sont aussi très recherchés.
Comme évoqué précédemment l’Île Verte est également un quartier prisé en raison de son cadre de vie et de sa proximité. Tout comme l’hyper-centre dont elle est toute proche, l’Île Verte constitue donc une valeur sûre. Dans cette zone résidentielle bordée par l’Isère et au cadre de vie privilégié, les prix sont toutefois plus élevés, en moyenne, que dans le centre-ville, mais dans certaines rues, la demande dépasse largement l’offre.
Les quais de Grenoble proposent de réelles opportunités. Enfin, les quartiers de la presqu’île et d’Europole sont en pleine expansion. On y trouve de nombreuses constructions neuves avec beaucoup d’écoles, de centres de recherche et d’industries de pointe qui y sont implantés.
Toutefois, si en moyenne le marché de l’immobilier est en baisse à Grenoble, plusieurs villes de l’agglomération grenobloise restent très attractives et ont, à l’inverse, vu leurs prix augmenter. C’est notamment le cas de villes telles que, Seyssins, Eybens, Sassenage ou encore Saint-Egrève, cette dernière étant depuis peu desservie par le tram.
Le secteur de la vallée du Grésivaudan, qui s’étend entre Grenoble et Chambéry, est très cossu avec des prix plus élevés que la moyenne. Des exemples comme des villes telles que Gières, Montbonnot-Saint-Martin, Saint-Ismier, Saint-Nazaire-les-Eymes ou encore Bernin.
A propos de l’investissement locatif, des opportunités sont à saisir, aussi bien dans l’ancien que dans le neuf. Tout dépend des objectifs des investisseurs. Pour ceux souhaitant défiscaliser, le dispositif Pinel séduit en raison des réductions d’impôt qu’il offre aux propriétaires-bailleurs. Pour autant, de plus en plus d’investisseurs se tournent vers des biens à restaurer en vue d’engager des travaux de rénovation à des fins de défiscalisation.
Les appartements de petites surfaces habitables concentrent l’essentiel des demandes. Le prix au mètre carré d’une petite surface en bon état située dans un endroit recherché fluctue entre 2500 et 3500 €. Cette moyenne varie naturellement suivant l’emplacement et l’état de conservation de l’appartement et de l’immeuble. Avec un investissement de cette nature, un propriétaire-bailleur peut espérer obtenir une rentabilité comprise entre 4 et 5 %. Les appartements de grande taille peuvent être une solution intéressante pour faire de la colocation. Au lieu de louer le logement à une famille, un propriétaire peut obtenir un meilleur rendement locatif en multipliant les locataires. La location meublée est quant à elle une solution intéressante pour les petites surfaces, sous réserve de proposer des équipements et du mobilier de qualité.